L’ÉGLISE SAINT PIERRE
St Pierre de Marillet existait antérieurement à Philippe Le Bel.
L’édifice, proche de l’art roman des origines, comporte un plan en croix latine à nef unique, un chœur en hémicycle, une sacristie et un clocher situé sur le bras sud du transept.
En 1601, le bâtiment est qualifié “d’assez bien couvert pour la nef”.
Devenue “chapelle vicariale”, elle aura le statut de cure dès 1625 et le restera plus de trois siècles.
Entre 1674 et 1679, l’édifice se dégrade : “le clocher qui est sur une voûte menace de ruine, ,le pignon de devant menace ruine et la couverture est ouverte en plusieurs endroits.
Quand survient la révolution et la vente des biens nationaux, Jérôme Moreau,, seigneur de Marillet et futur maire, ,la rachète pour la préserver. Son épitaphe le qualifie “d’honnête homme et bienfaiteur de son église.
Le curé Baudry, réfractaire au serment de la constitution civile du clergé, est déporté en Espagne en 1792, on y perd sa trace….
En 1828 et 1876, des travaux de remise en état sont pratiqués aux frais de Jérôme Moreau, puis par les de Fontaines, ses héritiers, qui les poursuivront jusqu’à la séparation de l’Église et de l’État.
En 1880, réfection de la toiture, du sol, etc., sous l’égide de Victor Clair, architecte départemental retenu aussi pour l’église de la Châtaigneraie.
Les vitraux du XIXème ainsi que la plupart des statues sont offerts par la famille de Fontaines, dont les armes figurent à droite de l’autel.
L’autel, disparu de même que la « sainte table », dataient de 1894. Subsistent : le tabernacle, l’autel de la Vierge et son vitrail.(1898).
Les parrain et marraine de la cloche “Bollée” furent Eugène et Justine de Fontaines.
En 1996, un architecte des Bâtiments de France a dirigé le chantier de consolidation et restauration à la chaux des murs intérieurs et extérieurs et la reprise des peintures du chœur, masquées par des lambris.
En 2022, la municipalité a programmé, suite à des infiltrations, la rénovation intégrale de la toiture d’ardoises et de la zinguerie pour assurer la maintenance de ce lieu de culte. Ce chantier a pu être réalisé grâce au concours financier du Département, de l’État, de la Région et de” la Fondation du Patrimoine. Un appel aux dons, via la Fondation du Patrimoine est également en cours. . Un diagnostic sanitaire pour une deuxième tranche de travaux est programmé en cours d’année 2023. .
Au mur de l’église, dans le cimetière attenant, un cadran solaire canonique
LES CHÂTEAUX
La toiture d’ardoises caractérise aussi les deux châteaux de la Commune.
Celui du bourg, dont l’ancienne façade nord se remarque du cimetière et de la rue qui longe son mur de clôture, ,est bâti sur une terrasse en surplomb. Sous le règne d’Henri IV il offrait toutes les caractéristiques du classique logis vendéen ( tout en longueur, un étage, couverture de tuiles, vaste cour avec des communs la bordant au sud, terres au-delà, charmille, etc…).
Après la guerre de 1870, de logis il devint château, par l’adjonction d’un second étage et agrandissements vers l’ouest.
Ce château appartient à la descendance des Fontaines depuis leur premier aïeul, Moreau, acquéreur du logis primitif il y a près de 5 siècles !
Le vaste château de la Roulière, se situe en hauteur, entouré d’un parc en bordure de la route de Marillet à Faymoreau. Il jouit de beaux points de vue vallonnés et boisés.
Construit pour Berthe de Fontaines et Edouard de Châtaignier, à la fin du XIXème siècle, lui aussi demeure habité par sa descendance.
Ces propriétés privées ne se visitent pas.